Europe : La réalisation d'un ancien rêve

Depuis longtemps, nous avions très envie de faire du camping-car et découvrir des pays. Avec nos 3 premiers fourgons aménagés sommairement ( trop ) nous restions en France ou juste à sa périphérie dans des campings la moitié du temps car tout de même l'autre moitié du temps, le camping sauvage devant la mer ou la montagne et la nature, c'est autre chose.

Comme vous le savez déjà, l'occasion s'était présentée en cet été 2008 avec un vrai camping-car acheté d'occasion l'année précédente dans ce but.

Hélène avanit toutes les vacances scolaires un peu comme les profs, et moi j'étais en vacances permanentes.

Où aller sinon d'abord en Europe ? Plus tard, on verrait bien. Nous allions à la rencontre de la vie dans les campagnes, des montagnes et des villes d'Europe. Lesquelles ? On verrait bien au fur et à mesure de nos pérégrinations.

Aller dans le Piémont italien où se trouve la petite ville martyre de Bovès, depuis la 2eme guerre mondiale ( comme Oradour / Glane ) me trottait dans la tête depuis des années. De même pour sentir un reste de camp de concentration. Ensuite il y avait ma collection de pièces de monnaie en Euros et la Slovénie venait juste de rentrer dans la zone Euro. Quelle aubaine ! Pendant combien de temps ? On verrait bien quand l'approche de la rentrée sonnerait.

Direction le lac de Serre Ponçon, Barcelonnette, le col de Larche puis Bovès enfin !

C'était une belle fête à Bovès, très bruyante et colorée. Toutes les rues du centre étaient en effervescence. 

Les italiens mangent de curieuses choses. Dans cet hyper de Cuneo (l'enseigne est connu en France) ils prononcent "Auchane" 

Nous avançons plus profondément en Italie du nord et découvrons Cremona. Sans avoir à chercher très longtemps, une place pour dormir dans une petite rue tranquille à 10 mn à pied du centre nous attend. Le GDR ( guide du Routard ) nous assure que c'est la deuxième plus belle plazza d'Italie 

Sur notre route, le lac de Garde nous appelle. Claude, le Parrain de Magali nous avait parlé de sa beauté lors de son voyage de noces quelques années auparavant. 

 

A quelques dizaines de km de là : Vérone ! la ville des amants célèbres. Normalement cela vaut le détour. C'est dit, nous y passerons une nuit (mais une seule ! il faut bien penser au reste du voyage)

     

Plus loin, une autre ville-étape est intéressante à visiter : Vicenza. Un immense parking gardé avec un coin service/payant pour les camping-cars nous permet de parler avec d'autres camping caristes français et échanger des infos => Un restaurant à coté aurait un bon rapport qualité/prix ( oui c'est la même démarche en France). De plus dans ce restaurant nous faisons connaissance avec de jeunes français envoyés en mission par leur entreprise. Ils nous donnent un avis très intéressant : pourquoi ne pas aller à Venise en prenant le train régionnal au départ de cette ville même ? Ce n'est pas cher, ni loin et surtout sans le problème des parkings engorgés à l'entrée de Venise (qui est une ville sans automobile).  

Vers VENISE en TER. 

Notre impression est qu' y aller est un must tellement c'est beau et surprenant à chaque coin de canal, à chaque placette, à chaque ruelle. La place St Marc est interpellante malgré la foule. La vue sur la lagune est ydillique.

  

La Slovénie n'est plus très loin mais c'est mal indiqué. Nous serons obligés par exemple, de refuser de prendre une carte d'abonnement pour l'autoroute à l'entrée dans le pays. Nous n'avions pas de Gps et heureusement nous avons rencontré Monique et Georges, campings-caristes français lors de nos errements campagnards. Nous sommes bien parvenus à Ljubljana.

   

J'ai opté pour l'achat de 10 sachets de 10€ de nouvelles pièces d'Euros slovènes pour faire du troc ou les offrir à des amis. Un jeune à qui j'en avais parlé a alors réussi à convaincre son père d'en acheter 10 fois plus ! pour les revendre à ses copains a t-il dit. 

Mais il est temps de se quitter. Au revoir les amis.

Toujours plus à l'est, nous passons la frontière hongroise. J'ai une pensée pour notre "Tonton" Palatinus, militaire gradé combattant le nazisme et fuyant le communisme. Il traversait aussi l'Europe avec Etienne en copilote pour revoir son pays régulièrement ( me semble t-il ). 

Encore plus vers l'Est nous nous dirigeons vers la capitale Budapest. C'est une grande ville comopolite, une vraie capitale remplie d'histoire. Nous choisissons un des campings vantés par l'office du tourisme. Il est situé sur une ile sur le Danube ! Une très bon affaire pour nous car le camping est à l'avenant, non mis en valeur ( peu de monde, plus de place pour chacun...) mais avec une responsable qui ne parle que le hongrois. On adore. Et une jeune étudiante vient chaque soir après son travail, quelques heures re-accueillir en anglais les touristes et leur offrir un cd de musiques locales (mp3). Extra. Un de ses très bons conseils => au lieu d'aller en métro au centre de la capitale, prendre un bateau/bus qui parcours régulièrement le fleuve pour les travailleurs. Prix modestes, charme, spectacle et folklore assurés. Le top : une croisière sur le "beau Danube bleu".

  

2eme conseil que nous avons aimé : Au milieu de la ligne de métro qui amène les foules de travailleurs vers le centre, se trouve un marché couvert populaire non touristique. C'est ce que nous recherchons. Un autre marché vanté par le guide se trouve en plein centre mais nous avons bien vu que c'était un piège à touristes préssés et riches.